Viti | Ancient Greek and Latin in the linguistic context of the Ancient Mediterranean | E-Book | sack.de
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E-Book, Englisch, Band 5, 460 Seiten

Reihe: Sprachvergleich

Viti Ancient Greek and Latin in the linguistic context of the Ancient Mediterranean


1. Auflage 2024
ISBN: 978-3-8233-0521-7
Verlag: Narr Francke Attempto Verlag
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

E-Book, Englisch, Band 5, 460 Seiten

Reihe: Sprachvergleich

ISBN: 978-3-8233-0521-7
Verlag: Narr Francke Attempto Verlag
Format: EPUB
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Latein und Griechisch werden in diesem Sammelband unter dem Aspekt des Sprachkontakts untersucht, ein Thema, das in unserer globalen und multiethnischen Gesellschaft besonders aktuell ist. Spezialist:innen verschiedener Universitäten und Länder nehmen in Ihren Beiträgen unter anderem die linguistische Variation der griechischen Dialekte, den griechisch-lateinischen Bilinguismus, den Sprachkontakt im alten Italien, Mittleren Osten und Mittelmeer sowie Übersetzungen und Glossen in den Blick. Landkarten und Bilder alter Inschriften und Manuskripte bereichern die Diskussion. Aus interdisziplinärer Perspektive wird außerdem die Linguistik des Lateinischen und des Griechischen in ihrem Zusammenhang mit Epigraphik, Philologie, Textkritik und grammatischer Theorie untersucht. Neben Latein und Griechisch werden Daten zahlreicher alter und moderner Sprachen mit einbezogen.

Prof. Dr. Carlotta Viti ist Inhaberin eines Lehrstuhls für griechische und lateinische Sprachwissenschaft an der Universität der Lorraine.

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A – Cadre et sources
(1) L’histoire du monde grec antique s’étend sur une vingtaine de siècles, de l’époque mycé­nienne à l’Antiquité tardive. L’extension spatiale de ce monde a varié selon les époques ; au total, il a touché d’ouest en est des territoires s’étendant de l’Ibérie à l’Inde, et du nord au sud, de la Mer Noire à la Nubie. Complétée par les apports de Rome, la civilisation grecque s’est donc répandue bien au-delà de l’Europe. Déjà, dans le petit pays qu’était la Grèce continentale, prévalait un morcellement géographique et linguistique, chaque région se distinguant des autres par une façon propre de parler « le grec ». Ensuite la multiplication des colonies au peuplement très varié, présentant chacune un cas particulier, a constitué un des premiers creusets linguistiques grecs. Inversement la conquête de l’Italie par Rome a contribué à imposer très tôt le latin comme unique langue officielle pour toute la péninsule. (2) L’héritage grec du monde occidental L’héritage grec du monde occidental ne se limite pas à la littérature et à la philosophie. En effet, les sources dites « littéraires » (parmi lesquelles les historiens anciens tiennent une place de premier choix) ne constituent pas toute la documentation disponible. Ainsi les conditions historiques du monde politique grec peuvent être appréhendées par l’archéologie : comment comprendre, par exemple, le passage, en Crète, de la société palatiale du IIe millénaire à la cité-Etat sans tenir compte des données archéologiques (localisation et type de l’habitat, existence de monuments tels que temples) ? En outre, les fouilles permettent souvent de confirmer des données fournies par la littérature, comme celles d’Alexandrie, à l’architecture décrite par plusieurs écrivains, de Naucratis, emporion d’Egypte dont la fondation a été célébrée par Hérodote (II, 178-179) ou du Ménélaion, temple mentionné par le même historien VI, 61. Le vaste domaine de l’archéologie possède plusieurs ramifications permettant d’aboutir à une datation assez précise et renseignant sur des usages quotidiens. La céramologie est l’une d’elles : à côté des exemples célèbres des céramiques à figures noires et à figures rouges (Corinthe, Athènes) exportées en Sicile et en Italie du sud, les vases laco­niens du VIe siècle trouvés à Samos, en Cyrénaïque et en Etrurie, révèlent que Sparte a été une cité d’artistes appréciés en dehors du Péloponnèse, avant de devenir la cité militaire que l’on sait. La production de céramique, de type usuel ou plus raffiné (« la sigillée orientale »), demeura pendant une longue période une activité artisanale, attestée par Pline le jeune, en Asie Mineure et en Anatolie, où plusieurs ateliers (à Ephèse, Pergame et sans doute plus loin) envoyèrent leurs produits en Mer Noire et en mer Egée. Les représentations figurant sur toutes ces céramiques, mythologiques ou non, rendent compte de l’environnement culturel d’une communauté. Un autre volet fondamental de l’archéologie est la numismatique : les mines, comme celles du Laurion qui ont procuré l’argent à Athènes pendant des siècles, et les métaux monétaires utilisés, sont des indices déterminants de la puissance d’une cité. La monnaie est une réalité grecque à partir de l’époque archaïque: Platon, qui refuse au citoyen de sa cité idéale le droit de posséder de l’or ou de l’argent (Lois V 742 a), admet une monnaie locale pour payer les artisans, les mercenaires, les esclaves, et une monnaie grecque pour le commerce, le voyage. Si les différents types de monnaie et de poids ont pu freiner un certain temps l’essor du commerce international, celui-ci put enfin se développer sans doute grâce aux mercenaires ; c’est ainsi que les soldats revenus en Crète porteurs de numéraires étrangers permirent un monnayage local dans des ateliers crétois. De façon différente de la littérature, mais tout aussi prégnante, les légendes monétaires renseignent sur les divinités honorées d’une cité (en particulier les divinités poliades), sur ses magistrats, sur les engoue­ments d’une époque, comme les types de médailles olympiques (thème de la Victoire, aigle de Zeus). En plus de son importance dans les échanges commerciaux (terrestres ou maritimes), la monnaie acquiert ainsi un rôle didactique de premier plan. La papyrologie est une autre discipline permettant de découvrir les modes de vie grecque, surtout celle de l’Egypte depuis les Ptolémées jusqu’à l’invasion du pays par les Arabes, donc pendant les siècles où le grec était la langue au moins écrite de l’élite. Parmi les papyrus les plus riches d’ensei­gnements, il faut citer celui de La Constitution des Athéniens (découvert en 1890), les 1800 papyrus d’Herculanum, contenant des œuvres philosophiques grecques (en particulier celles du philosophe Philodème de Gadara), le papyrus de Derveni en Macédoine, transcrivant un poème orphique, les papy­rus d’Oxyrhynchos, avec de nombreux textes littéraires redécouverts (fragments de l’Iliade et de l’Odyssée, d’Hypé­ri­de, d’Hé­ron­das, de Sappho, de Sophocle…, comédies de Ménandre, Helléniques d’Oxyrhynchos). Très instructifs également sont les papyrus de Zénon, du nom de ce Grec d’Asie Mineure venu à Alexandrie au IIIe siècle, car ils sont un bon indicateur de la vie quotidienne, des structures sociales et aussi des préjugés ethniques que Zénon partageait sans doute avec certains de ses compatriotes. Bien d’autres papyrus mettent en lumière des sujets économi­ques (baux de location, comptes d’une exploi­tation agricole), artistiques (musique, avec Mésomède de Crète), scientifiques (astronomie). Leur apport est donc considérable pour le droit, la religion (oracles) ou le domaine profane (magie, lettres privées). La société égyptienne, très largement helléno­phone à l’époque ptolémaïque, puis romaine, s’y dévoile sous ses différents aspects (politiques, culturels, sociétaux). Enfin, tout aussi importante que la littérature, sinon plus, parce que la palette des sujets abordés est plus large, est l’épigraphie aux multiples supports (tablettes d’argile mycéniennes, pierres – matériau qui a le mieux survécu –, métaux, céramique, cuirasses…). Il y a lieu de distinguer au moins deux grandes catégories d’inscriptions, les officielles et les privées. Les textes officiels, qui émanent des cités, sont divers : décrets, traités d’alliance, lois restituent des moments de première importance, et en disent parfois plus que les historiens grecs de l’Antiquité. Qu’on songe au « Marbre de Paros », à la loi de Dréros, assignable à 650, sur la non-itération du cosmat (magistrature suprême en Crète), où apparaît la première attestation du mot p???? « cité », au décret athénien pour les Chalcidiens (en 446/445), au traité d’alliance entre Athènes et des rois thraces (en 357), aux documents relatifs au roi indien Asoka (après 268), ou au serment du roi du Pont Phar­nace envers les Grecs de Chersonèse (en 179) : toutes ces inscriptions confirment ou révèlent des positions politiques. Les décrets honorifiques apportent des précisions sur les stratégies des cités, tels le décret athénien en faveur des trois fils de Leucôn, roi du Bosphore, région essentielle pour l’alimentation d’Athènes en blé (en 347/ 346), ou les lettres-décrets de Cnossos et de Gortyne (en 218) honorant Hermias médecin de Cos, et mentionnant la stasis dont a été affectée Gortyne lors de la guerre de Lyttos (en 221-219). Les textes législatifs, autre volet des documents officiels, sont de deux sortes : il y a les lois sacrées et les lois civiles, essentiellement fournies par la Crète, déjà célèbre dans l’Antiquité pour ses lois. L’inscription la plus représentative est celle qui est communément appelée Lois ou Code de Gortyne (LG ou CdG), découverte en 1884 par deux épigraphistes, l’Italien Federico Halbherr et l’Allemand Ernst Fabricius, et qui a fait l’objet de nombreuses tra­ductions en diverses langues. La « Reine des...



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