Rose | La prophétie des contrées livre 1 | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 346 Seiten

Rose La prophétie des contrées livre 1


1. Auflage 2024
ISBN: 978-2-322-56699-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

E-Book, Französisch, 346 Seiten

ISBN: 978-2-322-56699-0
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



Contrée de la Bienveillance, Elffireda, cité des elfes. Leur joyau : la pierre de lune. Lorsque celle-ci se fait dérober, le roi Gauderic de Tresumand envoie ses chevaliers à la recherche de la pierre. Le prince des elfes les guidera dans cette quête. Mais la tâche s'avère difficile ! Aloïs Degarde, jeune fille rebelle et têtue, s'octroie le droit d'accompagner les combattants dans ce long périple. Son rêve le plus cher : devenir un chevalier ! Malheureusement, ils ne seront pas les seuls à suivre la piste du joyau. La contrée noire fera son possible pour stopper l''avancée des chevaliers et faire en sorte que la prophétie se réalise. Nos chevaliers parviendront-ils à retrouver la pierre de lune avant que le monde tombe dans l''oubli" ? Aloïs sera-t-elle digne de devenir un chevalier ?

Chris Rose, auteure ardennaise, nous plonge une nouvelle fois dans son imagination débordante pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

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CHAPITRE I
Le retour des fils
Le village était bien calme lorsque le chevalier Aymeric et ses quatre compagnons rentrèrent de mission. Le jeune homme était devenu chevalier au service du roi Gauderic de Tresumand le sage il y a de cela quatre années, ainsi que ses quatre amis d’enfance : Balderic, Ferréol, Ysengrin et Théobald. Depuis, aucun d’entre eux n’était revenu dans le village de Shalisia, domaine de ce même roi, bon pour son peuple. Ils avaient combattu au côté des nomades du désert durant ces quatre années et avaient tant appris. Lorsqu’ils étaient partis, ce n’étaient encore que des adolescents. Aujourd’hui, nos cinq chevaliers étaient devenus des hommes et ils voulaient revoir les leurs avant que la mort ne les emporte un jour. Revenir dans leur village signifiait : fête, fierté, bravoure. Ils virent une petite silhouette au loin, celle d’un enfant. Dès que leurs chevaux foulèrent le sol de l’autre côté du pont qui les séparait du château du roi Gauderic, l’enfant hurla en direction du village que leurs chevaliers étaient de retour ! C’est à ce moment que tout le monde sortit des habitations de bois et laissait à l’abandon leur ouvrage. Les cinq chevaliers furent acclamés comme des princes. On leur posait un tas de questions dont les réponses furent parfois furtives. Aymeric laissa ses compagnons y répondre et se dirigea vers sa mère qui l’attendait bras ouverts. Il la prit dans ses bras et la porta en la faisant tournoyer. — Mère ! Vous m’avez tellement manqué, souffla-t-il gaiement. Dès qu’il la reposa, Mélisande toucha le visage de son fils, ses yeux étaient humidifiés par les larmes qui coulaient sur son visage. — Mon grand garçon. Comme tu es devenu un beau jeune homme. — Mère, vous n’avez pas changé. — J’ai quatre année de plus, mon fils. Mais, entre dans ta demeure et débarrasse-toi de tous tes habits superflus, je vais te préparer un bon bouillon. Aymeric ne se fit pas prier et entra dans sa maison qu’il n’avait pas revue depuis fort longtemps. Il resta un moment sur le seuil à contempler la demeure. Rien n’avait changé ! Toujours la même table en chêne au milieu de la pièce, taillée par son père. Le petit bureau en bois de merisier placé sous la fenêtre, les escaliers en colimaçon qui menaient jusqu’aux deux chambres mansardées et le meuble bas qui servait à préparer les repas et nettoyer les écuelles. Sa mère, qui était déjà dans la maison, lui posa un bol de soupe sur la table en le regardant. — Mais entres, voyons, mon fils ! Aymeric ôta son armure et sa cotte de mailles, puis il vint s’assoir à table. Il prit la cuillère en bois et la plongea dans son bol. Il la releva et souffla sur le contenu de celle-ci, puis, doucement, il avala le liquide orange que sa mère savait si bien préparer. Il ferma les yeux. — Mmm… mère, ayant voyagé, je peux vous dire que votre soupe est la meilleure au monde. Mélisande ébouriffa les cheveux cuivrés de son fils. — Ne dis pas de bêtise ! Tu aimais aussi la soupe d’Isabeau. Tout en mangeant, Aymeric posa ses questions. — Comment vont-ils ? Je ne les ai pas vus ? — Oh ! Isabeau va bien. Nous sommes toujours amies. Heureusement que son mari, Pierrick, était là pour moi lorsque tu es parti. C’est lui qui m’aidait pour les travaux. Ils m’ont beaucoup soutenu, tu sais, je leur dois beaucoup, mais ils ne me demandent jamais rien en retour. (Puis elle le regarda avec des yeux pleins de malice) Pourtant, ils auraient pu, vu que…que tu frayais avec leur fille. Aymeric leva les yeux de son bol. — C’était avant que je devienne chevalier, mère. J’étais très jeune ! — Mais oui, mon fils. Et ne compte pas la revoir, elle est mariée maintenant. — Avec qui ? interrogea Aymeric. — Wilfried ! — Elle le détestait ! — Apparemment non, mon fils. Et d’ailleurs, à part les enfants, toutes les jeunes filles de notre village sont promises. (Elle pointa son doigt vers lui en riant) Ce n’est pas ici que tu trouveras chaussure à ton pied, mon fils ! Puis elle se leva et alla jusqu’au meuble où était posé un bac d’eau. Tout en se lavant les mains, elle prononça ses mots doucement et clairement, pour que son fils comprenne bien : — À part, peut-être, si quelqu’un arrive à la dompter… Aloïs. Aymeric rejoignit sa mère et posa son bol dans le bac d’eau. — Elle n’avait que douze ans lorsque je suis parti, c’était encore une enfant. — L’enfant à bien grandit, Aymeric, suggéra Mélisande. — Pourquoi dites-vous si quelqu’un arrive à la dompter ? Mélisande voulut répondre, mais un bruit d’épée venant de l’extérieur attira l’attention du jeune homme. Sa mère sourit. — Ce n’est pas pour rien que c’est la seule fille du village à porter un prénom de garçon ! souffla Mélisande à son fils. — C’est seulement parce que ses parents ont cru avoir un garçon, lança Aymeric à sa mère tout en ramassant son épée et en ouvrant la porte. Et il se précipita à l’extérieur. Mélisande sourit et nettoya la table. Aymeric entendit les bruits de fer venir de l’enclos où l’on dressait les chevaux. Il courut rejoindre ses compagnons chevaliers qui se trouvaient devant la scène et regardaient curieusement ce qui se passait. Un jeune garçon était au sol, désarmé et affaibli. Une jeune fille, vêtue d’une robe de lin beige fendue sur le devant, laissant paraître un caleçon de cuir noir avec des cuissardes de cuir et sous son décolleté, très avantageux, remarqua Aymeric au passage, on pouvait apercevoir un corset noir. Son épée pointait le garçon au sol, ses grands cheveux bruns parsemés de mèches rouges ondoyaient au vent. Leur couleur avait toujours été source de paroles. Aloïs était née avec ces mèches, pour certains, c’était signe de malédiction. Aymeric remarqua son regard bleu intense qu’elle utilisait souvent pour amadouer ses parents et sa sœur. La jeune fille regarda la foule qui s’était réunie autour d’elle. — À qui le tour, à présent ? lança-t-elle ironiquement. Un jeune homme, proche du chevalier, cria à la jeune fille : — Personne dans notre village ne peut te battre, Aloïs ! Alors pourquoi t’entêtes-tu à vouloir nous faire souffrir ? La jeune fille sourit. — Parce que cela m’amuse ! Alors ? Personne ? s’exclama Aloïs guillerette. Aymeric commença à avancer. Balderic lui attrapa le bras. — Que fais-tu, Aymeric ? C’est une demoiselle ! Aymeric soutint le regard de son ami et eut un sourire amusé. — Mais pas n’importe laquelle d’après ce que je vois ! Ysengrin posa la main sur l’épaule de Balderic. — Laisse-le s’amuser, mon ami ! Il ne lui fera pas de mal, susurra celui-ci. Balderic soupira, mais laissa son ami faire. Balderic était sage. C’était un grand chevalier. Il avait souvent sauvé la vie de son meilleur ami Aymeric. Il ne faisait rien sans lui et pourrait toujours compter sur lui. Mais Balderic n’aimait pas la violence envers les femmes et lorsque les positions ennemies s’entouraient du sexe féminin dans leurs armées, Balderic préférait les laisser à ses compagnons. Mais il avait confiance en son ami. Aymeric avança vers la jeune fille en souriant et en soufflant : — Moi ! Aloïs posa ses yeux bleus dans le regard noisette du jeune homme. Aymeric tendit la main vers le garçon au sol. — Allez, file ! Laisse faire un vrai chevalier ! Le garçon posa sa paume dans celle d’Aymeric et celui-ci l’aida à se lever. Le jeune garçon partit en courant rejoindre la foule. La jeune fille baissa son épée vers le sol et attendit. Aymeric fit tournoyer son arme dans sa main. Aloïs le contempla de bas en haut. — Enfin de retour, Aymeric Le Grand, souffla-t-elle. Ils commencèrent à tourner en rond en se regardant, prêts à brandir leur épée. Aymeric lui fit un sourire enjôleur. — Aloïs Degarde, tu as bien grandi. — Je ne suis plus la petite fille que tu...



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