Guénon | Introduction à l'ésotérisme chrétien | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, 124 Seiten

Guénon Introduction à l'ésotérisme chrétien

Un ouvrage fondamental pour décrypter la tradition ésotérique au coeur du christianisme, ses symboles et ses rites initiatiques
1. Auflage 2024
ISBN: 978-2-322-51357-4
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Un ouvrage fondamental pour décrypter la tradition ésotérique au coeur du christianisme, ses symboles et ses rites initiatiques

E-Book, Französisch, 124 Seiten

ISBN: 978-2-322-51357-4
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Un ouvrage fondamental sur l'ésotérisme chrétien Dans "Introduction à l'ésotérisme chrétien", René Guénon, figure majeure de l'histoire intellectuelle du XXe siècle, expose sa vision de l'ésotérisme chrétien, cette dimension cachée et intérieure du christianisme. Métaphysicien et penseur de la tradition, Guénon cherche à mettre en lumière les aspects méconnus de la spiritualité chrétienne, en les reliant à ce qu'il considère comme la Tradition primordiale universelle. Une tradition ésotérique au coeur du christianisme Pour Guénon, le christianisme possède indéniablement une dimension ésotérique, c'est-à-dire un enseignement réservé à une élite spirituelle capable d'en pénétrer les mystères. Cet ésotérisme chrétien s'enracine dans la tradition apostolique et patristique, avec des figures comme Denys l'Aréopagite, Clément d'Alexandrie ou Origène. Il se perpétue au Moyen-Âge à travers des courants comme la chevalerie spirituelle, l'hermétisme chrétien ou l'alchimie. Symboles et rites initiatiques Guénon décrypte la signification profonde des symboles et des rites chrétiens, y décelant les traces d'un enseignement initiatique. Le baptême, l'Eucharistie, la Transfiguration ou la Parousie sont interprétés à la lumière de la doctrine métaphysique traditionnelle. Les cathédrales gothiques, avec leur symbolisme architectural et iconographique, apparaissent comme de véritables "livres de pierre" destinés à l'instruction des initiés. Controverses et débats La thèse d'un ésotérisme chrétien soulève des débats parmi les théologiens et les historiens. Certains contestent la vision de Guénon, estimant qu'elle projette sur le christianisme des schémas néo-platoniciens ou orientaux qui lui sont étrangers. D'autres saluent sa tentative de renouer avec la profondeur spirituelle des origines, au-delà des dualismes et des rationalismes modernes. Un livre essentiel pour comprendre la pensée de Guénon Au-delà des polémiques, "Introduction à l'ésotérisme chrétien" reste un ouvrage fondamental pour comprendre la pensée de René Guénon et sa conception de la Tradition. C'est aussi une invitation à redécouvrir la richesse symbolique et spirituelle du christianisme, au-delà d'une approche purement exotérique ou sentimentale. Une oeuvre dense et exigeante, qui ouvre des perspectives stimulantes pour un dialogue renouvelé entre christianisme et traditions spirituelles universelles.

René Guénon, métaphysicien et penseur de la Tradition René Guénon (1886-1951) est une figure majeure de l'histoire intellectuelle du XXe siècle. Métaphysicien, orientaliste et penseur de la Tradition, il est l'auteur d'une oeuvre dense et érudite qui a profondément marqué l'étude de l'ésotérisme, du symbolisme et des doctrines traditionnelles. Une jeunesse catholique et une formation philosophique Né à Blois dans une famille très catholique, Guénon reçoit une éducation religieuse et suit des études de philosophie. Son professeur, Albert Leclère, spécialiste des présocratiques, semble avoir eu une influence décisive sur sa pensée, notamment par sa critique de la science moderne et sa vision d'une décadence de l'esprit depuis Socrate. Rencontres décisives avec l'ésotérisme et l'Orient Installé à Paris en 1906, Guénon fréquente les milieux occultistes et se fait initier dans diverses sociétés ésotériques, comme le martinisme. Bien qu'il rejette finalement l'occultisme, c'est par ce biais qu'il rencontre des maîtres orientaux qui vont orienter sa vie et sa pensée, en particulier l'hindouisme et le taoïsme. Il fonde la revue "La Gnose" pour diffuser ces doctrines traditionnelles. Une oeuvre dense et érudite À partir des années 1920, Guénon publie ses principaux ouvrages métaphysiques comme "L'Homme et son devenir selon le Vêdânta" (1925), "Le Roi du Monde" (1927) ou "La Crise du monde moderne" (1927). Il y expose sa vision d'une Tradition primordiale dont les différentes traditions religieuses seraient des adaptations, et développe une critique radicale du monde moderne occidental, de son matérialisme et de son oubli des principes spirituels. Un rayonnement important malgré les polémiques Bien que contesté par les universitaires et impliqué dans de nombreuses polémiques, Guénon exerce une influence profonde sur des personnalités aussi diverses que les surréalistes, Antonin Artaud, Simone Weil ou plus tard Raymond Queneau. Converti à l'islam et installé au Caire à partir de 1930, il approfondit sa réflexion sur le soufisme et la spiritualité universelle, tout en maintenant une abondante correspondance avec ses disciples occidentaux. Un héritage toujours vivant Mort en 1951, René Guénon laisse une oeuvre qui n'a cessé d'être étudiée et commentée, suscitant autant l'admiration que la controverse. Sa critique du monde moderne, son érudition encyclopédique et sa quête d'une sagesse universelle par-delà les clivages religieux en font une figure incontournable.

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CHAPITRE II
CHRISTIANISME ET INITIATION Nous n’avions pas l’intention de revenir ici sur les questions concernant le caractère propre du Christianisme, car nous pensions que ce que nous en avions dit en diverses occasions, fût-ce plus ou moins incidemment, était tout au moins suffisant pour qu’il ne puisse y avoir aucune équivoque à cet égard15. Malheureusement, nous avons dû constater en ces derniers temps qu’il n’en était rien, et qu’il s’était au contraire produit à ce propos, dans l’esprit d’un assez grand nombre de nos lecteurs, des confusions plutôt fâcheuses, ce qui nous a montré la nécessité de donner de nouveau quelques précisions sur certains points. Ce n’est d’ailleurs qu’à regret que nous nous y décidons, car nous devons avouer que nous ne nous sommes jamais senti aucune inclination pour traiter spécialement ce sujet, pour plusieurs raisons diverses, dont la première est l’obscurité presque impénétrable qui entoure tout ce qui se rapporte aux origines et aux premiers temps du Christianisme, obscurité telle que, si l’on y réfléchit bien, elle paraît ne pas pouvoir être simplement accidentelle et avoir été expressément voulue ; cette remarque est du reste à retenir en connexion avec ce que nous dirons par la suite. En dépit de toutes les difficultés qui résultent d’un tel état de choses, il y a cependant au moins un point qui ne semble pas douteux, et qui d’ailleurs n’a été contesté par aucun de ceux qui nous ont fait part de leurs observations, mais sur lequel, tout au contraire, quelques-uns se sont appuyés pour formuler certaines de leurs objections : c’est que, loin de n’être que la religion ou la tradition exotérique que l’on connaît actuellement sous ce nom, le Christianisme, à ses origines, avait, tant par ses rites que par sa doctrine, un caractère essentiellement ésotérique, et par conséquent initiatique. On peut en trouver une confirmation dans le fait que la tradition islamique considère le Christianisme primitif comme ayant été proprement une tarîqah, c’est-à-dire en somme une voie initiatique, et non une shariyah ou une législation d’ordre social et s’adressant à tous ; et cela est tellement vrai que, par la suite, on dut y suppléer par la constitution d’un droit « canonique » qui ne fut en réalité qu’une adaptation de l’ancien droit romain, donc quelque chose qui vint entièrement du dehors, et non point un développement de ce qui était contenu tout d’abord dans le Christianisme lui-même. Il est du reste évident qu’on ne trouve dans l’Évangile aucune prescription qui puisse être regardée comme ayant un caractère véritablement légal au sens propre de ce mot ; la parole bien connue : « Rendez à César ce qui est à César… », nous paraît tout particulièrement significative à cet égard, car elle implique formellement, pour tout ce qui est d’ordre extérieur, l’acceptation d’une législation complètement étrangère à la tradition chrétienne, et qui est simplement celle qui existait en fait dans le milieu où celle-ci prit naissance, par là même qu’il était alors incorporé à l’Empire romain. Ce serait là, assurément, une lacune des plus graves si le Christianisme avait été alors ce qu’il est devenu plus tard ; l’existence même d’une telle lacune serait non seulement inexplicable, mais vraiment inconcevable pour une tradition orthodoxe et régulière, si cette tradition devait réellement comporter un exotérisme aussi bien qu’un ésotérisme, et si elle devait même, pourrait-on dire, s’appliquer avant tout au domaine exotérique ; par contre, si le Christianisme avait le caractère que nous venons de dire, la chose s’explique sans peine, car il ne s’agit nullement d’une lacune, mais d’une abstention intentionnelle d’intervenir dans un domaine qui, par définition même, ne pouvait pas le concerner dans ces conditions. Pour que cela ait été possible, il faut que l’Église chrétienne, dans les premiers temps, ait constitué une organisation fermée ou réservée, dans laquelle tous n’étaient pas admis indistinctement, mais seulement ceux qui possédaient les qualifications nécessaires pour recevoir valablement l’initiation sous la forme qu’on peut appeler « christique » ; et l’on pourrait sans doute retrouver encore bien des indices qui montrent qu’il en fut effectivement ainsi, quoiqu’ils soient généralement incompris à notre époque, et que même, par suite de la tendance moderne à nier l’ésotérisme, on cherche trop souvent, d’une façon plus ou moins consciente, à les détourner de leur véritable signification16. Cette Église était en somme comparable, sous ce rapport, au Sangha bouddhique, où l’admission avait aussi les caractères d’une véritable initiation17, et qu’on a coutume d’assimiler à un « ordre monastique », ce qui est juste tout au moins en ce sens que ses statuts particuliers n’étaient, pas plus que ceux d’un ordre monastique au sens chrétien de ce terme, faits pour être étendus à tout l’ensemble de la société au sein de laquelle cette organisation avait été établie18. Le cas du Christianisme, à ce point de vue, n’est donc pas unique parmi les différentes formes traditionnelles connues, et cette constatation nous paraît être de nature à diminuer l’étonnement que certains pourraient en éprouver ; il est peut-être plus difficile d’expliquer qu’il ait ensuite changé de caractère aussi complètement que le montre tout ce que nous voyons autour de nous, mais ce n’est pas encore le moment d’examiner cette autre question. Voici maintenant l’objection qui nous a été adressée et à laquelle nous faisions allusion plus haut : dès lors que les rites chrétiens, et en particulier les sacrements, ont eu un caractère initiatique, comment ont-ils jamais pu le perdre pour devenir de simples rites exotériques ? Cela est impossible et même contradictoire, nous dit-on, parce que le caractère initiatique est permanent et immuable et ne saurait jamais être effacé, de sorte qu’il faudrait seulement admettre que, du fait des circonstances et de l’admission d’une grande majorité d’individus non qualifiés, ce qui était primitivement une initiation effective s’est trouvé réduit à n’avoir plus que la valeur d’une initiation virtuelle. Il y a là une méprise qui nous paraît tout à fait évidente : l’initiation, ainsi que nous l’avons expliqué à maintes reprises, confère bien en effet à ceux qui la reçoivent un caractère qui est acquis une fois pour toutes et qui est véritablement ineffaçable ; mais cette notion de la permanence du caractère initiatique s’applique aux êtres humains qui le possèdent, et non pas à des rites ou à l’action de l’influence spirituelle à laquelle ceux-ci sont destinés à servir de véhicule ; il est absolument injustifié de vouloir la transporter de l’un de ces deux cas à l’autre, ce qui revient même en réalité à lui attribuer une signification toute différente, et nous sommes certain de n’avoir jamais rien dit nous-même qui puisse donner lieu à une semblable confusion. À l’appui de cette objection, on fait valoir que l’action qui s’exerce par les sacrements chrétiens est rapportée au Saint-Esprit, ce qui est parfaitement exact, mais entièrement en dehors de la question ; que d’ailleurs l’influence spirituelle soit désignée ainsi conformément au langage chrétien, ou autrement suivant la terminologie propre à telle ou telle tradition, il est également vrai que sa nature est essentiellement transcendante et supra-individuelle, car, s’il n’en était pas ainsi, ce n’est plus du tout à une influence spirituelle qu’on aurait affaire, mais à une simple influence psychique ; seulement, cela étant admis, qu’est-ce qui pourrait empêcher que la même influence, ou une influence de même nature, agisse suivant des...



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