Cavalier | L'Avatar des ombres | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, Band 1, 328 Seiten

Reihe: L'Avatar des ombres

Cavalier L'Avatar des ombres

Tome 1 : Du rêve au cauchemar
1. Auflage 2022
ISBN: 978-2-322-44679-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Tome 1 : Du rêve au cauchemar

E-Book, Französisch, Band 1, 328 Seiten

Reihe: L'Avatar des ombres

ISBN: 978-2-322-44679-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



Et si votre rêve était un cauchemar ? Caal est persuadé que la magie existe. Il parcourt sans relâche la plaine de Jadeen, à la recherche d'une preuve qui lui donnera raison. Quand une tragédie frappe son village, la magie apparaît là où il ne l'avait jamais cherché : en lui. Mais ce don est un pouvoir de mort et de destruction. Suscitant la méfiance, il est banni de son foyer et doit fouler les terres de l'Empire, inconscient des forces qui le traquent dans l'ombre. Il n'est pas seul. Aria est avec lui. Pourra-t-il la protéger des dangers qui le guettent ?

Alain Cavalier a grandi à Montévrain, en Seine-et-Marne. Dès l'âge de sept ans, son imagination le pousse à écrire des histoires. Durant ses études en cinéma, il commence l'écriture de son premier roman, L'Avatar des ombres. Ce n'est qu'après la rédaction des trois tomes qu'il tente de les faire publier. Des années plus tard, il décide finalement de suivre le chemin de l'autoédition, aboutissant au livre qui se tient sous vos yeux.

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CHAPITRE 2
L’OMBRE D’UNE VIE
Au bord de la falaise, Caal respirait calmement les effluves de la mer. Sous cette chaleur estivale, la brise marine était une vraie bénédiction. L’immensité aquatique renvoyait les rayons du soleil, brillant comme un océan d’or et de bijoux. Le jeune homme se tenait face à elle sans pouvoir réellement la contempler. À ses pieds, des grains de sable virevoltaient dans l’herbe. Les terres du sud se desséchaient peu à peu. La plaine de Jadeen finirait par devenir une extension du désert d’Asara qui s’étendait loin à l’est. Tout dépérissait. À quelques kilomètres se trouvait Sinèvre, le seul village de la plaine. Autrefois, c’était un repère pour les voyageurs égarés, mais plus personne ne s’aventurait dans la région depuis des années. Ce n’était plus qu’un îlot solitaire au milieu d’un océan de verdure. L’époque où Asgaïa était un continent aux terres inexplorées, parcourues par des centaines d’aventuriers, était révolue. Et que restait-il de cette époque ? Rien, absolument rien. Peu de gens s’acharnaient à se souvenir de l’héritage du passé. Dans l’Empire du Sud, l’Histoire était une chose à oublier. – Bon, on y va ? Qu’est-ce que tu attends ? Aria l’attendait à bord d’un véhicule. L’engin vrombissait et crachait des nuages de fumée par de petites cheminées. La jeune femme était au volant, sa chevelure blonde dansait dans l’air. – J’arrive tout de suite, répondit-il joyeusement. Le sinèvrien grimpa sur le véhicule. Dans un rugissement mécanique, le tout-terrain démarra et disparut derrière l’horizon. – Où va-t-on cette fois ? demanda la jeune femme, dont la voix était aux prises avec le vent et les bruits moteur. – C’est une surprise. Continue tout droit, on devrait arriver bientôt. – Et tu espères vraiment y trouver une preuve de l’existence de la magie ? – Je sais que c’est difficile d’y croire, mais la magie existe Aria, j’en suis sûr. Les contes et les légendes ne cessent d’en parler. – Ce sont des histoires pour les enfants, Caal. – Ce sont des mythes qui ont façonné l’Histoire. Ils ne peuvent pas être totalement infondés. La magie est présente, quelque part, et je mettrai la main dessus. – Je te connais depuis plus de dix ans, et tu as toujours été obsédé par la magie. Tu as sillonné la plaine de Jadeen dans les moindres recoins sans rien trouver. J’admire ta détermination, mais quand réaliseras-tu que tout cela est vain ? – J’ai besoin d’y croire Aria. Renoncer me tuerait. Le soleil déclinant, le ciel s’embrasait, et en dessous, la plaine de Jadeen se teintait des mêmes couleurs. Le tout formait une superbe scène aux reflets rouge-orangés. Le tout-terrain continuait sa route dans ce décor de feu. – Arrête-toi, ça doit être ici. Aria coupa le moteur et ils descendirent du véhicule. Ils firent quelques pas avant de se retrouver face à un trou de cinq pieds de longs. Caal se pencha pour étudier la crevasse. Le fond était à peine visible ; probablement dix mètres de profondeur. « Ça ne va pas être facile », songea-t-il. – Dépêchons-nous avant que la nuit tombe. Aria, tu peux me donner la corde ? – Tiens, elle est là. – Bon, murmura-t-il avec un grand sourire, le regard fixé sur le gouffre. Caal noua la corde autour de la taille et Aria attacha l’autre extrémité au véhicule. Le sinèvrien rabaissa sur ses yeux les lunettes de protection qu’il portait sur le front, et se couvrit le nez avec une écharpe. – Fais attention à toi, l’en pria la jeune femme. – Tu t’inquiètes trop. J’ai exploré des coins plus dangereux que ça. – Oui, mais tu n’es pas assez prudent. Alors promets-moi d’être vigilant cette fois-ci. Et je ne veux pas une de ces promesses en l’air juste pour me rassurer. Le jeune homme lâcha un petit rire moqueur. – D’accord, je te promets d’essayer. – Tu m’exaspères, soupira-t-elle. Caal s’engagea dans le gouffre. Il s’enfonça peu à peu dans l’obscurité tellurique. Ses mains tenaient fermement la corde, alors que ses pieds cherchaient des prises pour éviter d’être suspendu dans le vide. La paroi était tranchante comme une lame de rasoir. Le sinèvrien ne put éviter d’être lacéré aux jambes et aux avant-bras. Il aurait voulu atteindre le fond au plus vite, mais la paroi acérée ne lui aurait pas pardonné cette erreur. Il continua donc sa descente avec précaution. Il lui fallut plusieurs minutes avant d’en apercevoir le bout. Mais soudain, alors qu’il était à deux mètres du but, Caal se sentit tiré vers le bas et chuta dans le même temps. Ce fut tellement rapide qu’il n’eut pas le temps de crier. Il s’écrasa sur le sol sans subir trop de dégâts, mais ses articulations étaient douloureuses. Le temps de retrouver ses esprits, il vit que la corde avait cédé. Probablement à cause de la paroi. – Caal ? Tu m’entends ? Réponds-moi ! – Ne t’en fais pas Aria, je vais bien, hurla-t-il. – Je vais préparer la seconde corde pour que tu puisses remonter. Le sinèvrien se releva péniblement, puis il se dirigea vers un tunnel qui prolongeait ce souterrain. Le sol était parsemé de stalagmites tout aussi effilées que la paroi. Le jeune homme avait l’impression d’être dans la gueule d’une atroce créature dotée d’une dentition de pierre. Loin de l’effrayer, ça l’amusait. Sa progression s’interrompit brièvement lorsqu’il heurta du pied un roc qui le fit chuter à nouveau. Cette fois-ci, il s’écorcha le genou. La blessure saignait considérablement. Il cracha sur sa maladresse avant de remarquer qu’il faisait trop sombre pour y voir correctement. Il glissa la main dans son manteau et en sortit un tube cylindrique. Il le secoua de toutes ses forces. Puis l’objet produisit une lumière bleutée qui éclaira les alentours. La vue restaurée, il examina brièvement la plaie. Cette dernière étant superficielle, il continua son excursion sans plus tarder. La fin du tunnel était un cul-de-sac : des éboulis avaient bouché le reste de la grotte. Caal soupira de déception. Encore un échec. Cette exploration fut vaine, comme toutes celles qui l’avaient précédée. N’y avait-il donc aucune trace de magie dans la plaine de Jadeen ? Le jeune homme commençait sérieusement à en douter. Il leva les yeux comme pour implorer le ciel invisible. C’est alors qu’il remarqua que divers symboles ornaient la partie supérieure des murs. Gravés directement dans la pierre, ils luisaient d’un éclat rouge sang. Cela ressemblait à un alphabet disparu. Cette cavité devait être très ancienne. Ne pouvant déchiffrer ces écrits, Caal n’y prêta pas attention. Néanmoins, il décida de fouiller les environs. C’est ainsi qu’il dénicha un objet coincé entre deux rochers. Gros comme la paume de la main, il était rond et doté d’un anneau de métal à l’une de ses extrémités. Le sinèvrien en ignorait l’utilité et le rangea dans l’une de ses poches. Il revint ensuite sur ses pas, traversant une seconde fois le couloir d’épines. Au fond du puits, une nouvelle corde pendait devant lui. Il s’attacha à la taille comme lors de la descente. Ses mains et ses pieds cherchèrent des prises pour pouvoir escalader la paroi. L’escalade fut longue et douloureuse. Les lames de pierres écorchèrent à nouveau ses cuisses et ses paumes. Ses muscles étaient en feu, et son souffle se faisait plus court. Le sang, encore chaud, coulait sur ses membres éreintés par l’effort. Il interrompit plusieurs fois son ascension pour récupérer des forces. Lorsqu’il se hissa enfin hors du fossé, Aria se rua sur lui : – Caal ! Tu es couvert de sang ! Regarde ! C’est pas vrai, tu m’avais promis de faire attention ! – Ça va, dit-il...



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