Caravel | La malédiction de l'amour de vacances | E-Book | sack.de
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E-Book, Französisch, Band 1, 130 Seiten

Reihe: Julia

Caravel La malédiction de l'amour de vacances

Julia
1. Auflage 2020
ISBN: 978-2-322-21422-8
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark

Julia

E-Book, Französisch, Band 1, 130 Seiten

Reihe: Julia

ISBN: 978-2-322-21422-8
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark



Lorsque Miguel jette un sort à Julia après qu'elle a refusé ses avances, elle n'y croit pas. Mais après des années d'échecs sentimentaux, elle est forcée de se rendre à l'évidence : la malédiction de l'amour de vacances la poursuit. C'est lors d'un voyage sur la terre natale de Miguel que Julia est bien décidée à retrouver son jeteur de sort et à conjurer la malédiction.

Depuis qu'elle a composé sa première chanson à l'âge de 20 ans. June Caravel a couché son âme sur le papier et n'a jamais regardé en arrière, persuadée que l'expression d'un monde personnel pouvait avoir une portée universelle. Sa voix bouleversante, ardente et sensuelle qu'elle livre sans concessions dans sa musique, se retrouve différemment dans ses écrits qui mêlent romance, suspense et humour. June Caravel fait ses débuts sur scène avec le groupe Bluwheel, lorsqu'elle répond à une petite annonce d'audition pour intégrer le groupe de Rock Fusion. Rapidement les membres du groupe poussent June à écrire des chansons en anglais, ce qu'elle n'aurait jamais fait d'elle-même. Cette impulsion lui donne le courage de commencer à écrire ses propres chansons en piano-voix dans un style soul-pop. En 2009, elle a une idée pour un scénario : elle en écrira 4 autres par la suite. Puis en 2014, elle tombe sur un concours de nouvelles érotiques, ce qui donnera l'étincelle pour sa première romance édulcorée de sa partie "jambes en l'air" qu'elle n'assume pas. Elle lui préfère une sensualité pop, style qu'elle développe dans ses 4 disques et plus de 300 chansons, 3 romans et 5 scénarios. On peut écouter June Caravel sur toutes les plateformes de streaming, commander ses livres en librairie ou en ligne et lire ses scénarios sur demande.

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Dans l’avion Mexico-Paris
Dans la file d’embarquement, je regardais une dernière fois autour de moi s’il n’y avait pas un homme attirant ; mais c’était comme à l’aller, je ne vis personne. Je me fis à l’idée qu’une fois de plus, la malédiction ne serait pas conjurée et me consolais en me disant qu'il allait du coup falloir que je reparte en vacances très vite... ou que je prenne n'importe quel mec sur ce vol. Je regardais de plus en plus fébrilement tout autour de moi. C’était ma dernière chance de briser cette malédiction. Et tant pis si ça signifiait un crash aérien ! Nous n’avions pas obtenu des places exceptionnelles pour ce vol : on nous avait mis dans l’allée centrale de l’avion qui comportait quatre sièges. Nous avions les deux sièges du milieu Luana et moi, ce qui faisait que nous devions inévitablement déranger nos voisins pour sortir. Ma voisine semblait avoir plus ou moins le même âge que moi tandis que le voisin de Luana semblait avoir la cinquantaine. Une fois installée, j’avais commencé à regarder une dernière fois les passagers et j’en vis un de profil qui m’intrigua, en train de s’installer côté couloir un rang plus haut que ma voisine. Je ne l’avais pas vu dans la file d’attente tout à l’heure. Peut-être était-il arrivé en retard ? Je ne voyais que son profil. Il était brun, la peau assez claire et il avait de petites rides au coin des yeux. J’en déduisais qu’il devait avoir entre cinq et dix ans de plus que moi. Il portait un costume élégant et c’était le premier homme vraiment attirant que j’avais vu durant mes trois semaines de vacances au Mexique. Un homme en costume un peu plus empâté était assis à côté de lui. Ils parlaient ensemble et j'en déduisais qu'ils étaient sûrement collègues. Il était beaucoup moins mignon, mais je ne pouvais pas vraiment le distinguer d'ici. Je donnais tout de suite un coup de coude à Luana. — Regarde ! Avec les yeux, je lui fis signe de regarder un rang plus haut côté couloir. — Quoi ? Je lui indiquais du doigt l’endroit où le type était assis. — Le type en costume un rang plus haut. Elle le regarda discrètement, puis fit une petite moue. — Pas mal, mais un peu vieux, non ? — Mais non, il doit avoir maximum 35, 36 ans ! J’étais un peu déçue par son manque d’enthousiasme. — Tu crois ? En tous les cas, c’est le premier que je vois qui me plaît vraiment depuis le début du séjour. Alors, qu’est-ce qu’on fait ? — Tu veux dire, qu’est-ce que tu fais ? Moi je ne fais rien du tout... C'était l'occasion d'enfin casser cette malédiction qui me suivait depuis des années. Je la regardais implorante. — Mais je ne peux pas aller le voir et lui parler comme ça. — Pourquoi pas ? S’il te plaît... — Ça ne se fait pas... — S’il te plaît, alors si, ça se fait. — Mais jamais je n’oserai. — Alors laisse tomber. Je me récriais : — Mais c’est facile à dire pour toi, tu as eu Gabriel et tu n'as pas une putain de malédiction qui te colle aux baskets ! — Et alors ? Je n’ai pas eu un amour de vacances à chaque fois que je suis partie en vacances dans ma vie... — Mais qu’est-ce que tu racontes, Luana ? Chaque fois qu’on part ensemble en vacances, je suis toujours la seule qui revient sans qu’il ne se soit rien passé. Luana attacha sa ceinture. — Ah bon ? Je n’avais jamais remarqué... Le pire, c’est qu’elle était sincère… Je levais les yeux au ciel et j’attachais moi aussi ma ceinture. — Tu n’as jamais remarqué ? Et les vacances dans le Sud de la France ? Celles à Barcelone ? Et quand on est allées à Ischia ? Rien ! Nada ! Je suis rentrée à chaque fois bredouille. Alors que toi, tu as toujours trouvé un amour de vacances. La seule fois où tu n’as pas eu d’amour de vacances, c’est parce que tu étais folle d’Edouard qui était resté à Paris. Et même là, je n’ai trouvé personne. Luana réfléchit : — Maintenant que tu le dis... Je te porte malchance, alors ? Si tu veux, c’est la dernière fois qu’on part en vacances ensemble... — Arrête de dire des bêtises ! C’est ton cousin qui me porte malchance. Il faut seulement que je trouve le moyen d’entrer en contact avec le type de la rangée plus haut. Si tu m’aides, peut-être que ce sera la fin de cette malédiction. Luana secoua la tête : — Pour ton type, là, c’est simple, il te suffit de lui adresser la parole. — Non, mais jamais je n’oserai ! Je ne le connais pas. Luana réfléchit un instant. — Ok, alors il y a un autre moyen. Moins... Frontal... Si tu veux... Luana fouilla dans son sac, en tira du papier et un crayon et me les tendit : — Maintenant à toi de jouer ! Écris quelque chose sur le papier et demande à ta voisine de lui passer. S’il est intéressé, il te répondra, sinon, et bien tu auras essayé, tu n’auras pas de regrets et on regardera un bon film ! Je fis non de la tête. — Non, désolée, je ne peux pas. La voisine, qui avait apparemment écouté notre conversation, nous dit : — Pas de problème, les filles. Si vous l’écrivez, je le passerai. Je la fixais, interdite. — Vous êtes sûre ? La voisine répondit en battant des mains. — Mais bien sûr ! Je fais des allers-retours Paris-Mexico tout le temps pour le travail et je n’ai jamais rien vu d’aussi excitant dans un avion de toute ma vie. J’espère qu’il vous répondra ! Luana me donna un coup de coude. — Tu vois ? Même elle est d’accord ! Je haussais les épaules. — Mais qu’est-ce que je lui écris ? Je n’en ai aucune idée. Et s’il parle seulement espagnol ? Qu’est-ce que je fais ? Je ne vais quand-même pas passer la soirée à improviser en langue des signes... Luana commença à se montrer impatientée. — Si c’est le cas, je te traduirai. Et puis pour emballer un mec, tu n'as pas vraiment besoin de parler, si ? De toute manière, je suis sûre que c’est un homme d’affaires et qu’il parle anglais. — Tu crois ? Mais je ne sais toujours pas par où commencer... — Peut-être en écrivant « Bonjour » dans plusieurs langues ? Et il te répondra dans la langue qu’il veut ? — Pas bête... Je demandais d’abord à Luana l’orthographe de « Bonjour, je m’appelle Julia et toi ? » en espagnol car je n’avais que des rudiments de cette langue que je n’avais jamais apprise à l’école. Puis, je me saisis du papier et du crayon et je commençais à écrire. Salut, Buongiorno, Hello, Buenas Tardes, Guten
Tag Je m'appelle Julia. Mi chiamo Julia. My name is
Julia. Me llamo Julia. Ich heisse Julia. Et toi ? E tu? And you? Y usted? Und dich? Je montrais le résultat à Luana. — C’est parfait. Maintenant plie-le et fais-le passer ! J’hésitais. — Non, pas tout de suite. Peut-être après le décollage... Luana replia le papier que je lui avais donné pour qu’elle le lise. — Mais arrête, qu’est-ce que tu attends ? Il y a 12 heures d’avion. Si rien d’intéressant ne se passe, alors on pourra regarder plein de bons films ! Autant le savoir maintenant ! Je lui repris le papier des mains. — Attends ! Ça n’est pas une bonne idée. Cette malédiction ne change pas comme ça... Surtout que ton cousin avait prédit un grand malheur si je venais à en trouver un. Et si l’avion se crashe par ma faute ? Luana tenta de me reprendre le papier des mains. — Mais arrête avec ça, je suis sûre que mon cousin a dramatisé la chose. Le papier tomba par terre et la voisine se pencha pour le ramasser avant que je n’aie pu l’arrêter, puis elle donna une petite tape sur l’épaule de l’homme en question. Il se retourna, surpris. Je...



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