E-Book, Französisch, Band 4, 316 Seiten
Rose L'exécutrice des âmes damnées
2. Auflage 2024
ISBN: 978-2-322-54889-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark
E-Book, Französisch, Band 4, 316 Seiten
Reihe: L'exécutrice des âmes damnées
ISBN: 978-2-322-54889-7
Verlag: BoD - Books on Demand
Format: EPUB
Kopierschutz: 6 - ePub Watermark
Laura-Lyne doit trouver une solution pour réveiller ses enfants plongés dans un profond sommeil. Le maître de la ville lui propose de partir en Transylvanie pour rencontrer le comte Dracula. Le vampire original est en mesure de sauver Emji et Hélia. Mais à quel prix? Les avances de Ludovic perturbent Loly, elle refuse de tomber dans les bras du maître-vampire. Sa nouvelle enquête consistera à éliminer un réseau de violeurs inhumains et à faire connaissance avec de nouveaux êtres surnaturels, des métamorphes. Vanceslas Bathory est-il concerné dans cette nouvelle affaire? Loly parviendra-t-elle à mettre fin aux agissements de son père biologique?
Chris Rose, auteure ardennaise, nous plonge une nouvelle fois dans son imagination débordante pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
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Chapitre II
Jet privé
Gwen se tenait près du lavabo lorsque Loly entra dans la cuisine. Son petit déjeuner était sur la table. Elle s’assit face à son bol de café. —N’as-tu rien entendu hier soir, Gwen ? demanda Loly à sa mère. Gwen s’assit face à sa fille. —Non. Pourquoi, Loly ? Laura-Lyne but une gorgée de son café. —Sébastian m’a rendu visite ! Gwen hoqueta. Elle posa ses mains devant sa bouche. —Oh, mon Dieu ! Qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce qu’il t’a fait du mal, ma chérie ? demanda Gwen inquiète. Loly beurra une tartine. —Non, Gwen. Nolan est venu à mon secours. Et j’ai dû dormir sur le canapé, car ma fenêtre est fichue ! —Mais… qu’est-ce qu’il voulait ? Loly la regarda tout en mordant dans sa tartine de confiture. —À ton avis, Gwen ! Gwen resta bouche bée. Elle imaginait sa fille allongée sur son lit, Sébastian abusant d’elle. —Pourquoi n’ai-je rien entendu ? Loly haussa les épaules. —Je ne sais pas. Peut-être qu’il t’a endormi avec un truc ! Gwen fronça les sourcils. —C’est vrai que j’ai dormi comme un bébé cette nuit. Ce n’est pas normal ! —Bon, il n’est pas parvenu à ses fins alors ce n’est rien. Appelle le réparateur pour ma fenêtre, moi, je vais au commissariat ! —OK, Loly. La jeune femme finit son petit déjeuner et alla se doucher. Elle enfila un jean, un sweat-shirt noir à capuche et sa veste en cuir marron. Elle chaussa ses bottes. Loly prit les clés de la C5 et sortit la voiture du garage. Elle alla ensuite jusqu’au commissariat. ••• Alexis Renault était assis derrière son bureau. Il attendait Laura- Lyne. Il l’avait appelé le matin même pour avoir son avis sur un meurtre et surtout, pour identifier l’inconnu. Il buvait sa tasse de café tout en pianotant sur son clavier d’ordinateur. Cela faisait maintenant un peu plus de quatre mois qu’il travaillait avec la jeune femme. Elle était aussi douée que son père et il trouvait Laura-Lyne plus belle de jour en jour. Ceci, il omettait de le dire à Maeva, sa fiancée, lorsqu’il lui parlait de la jeune femme. Laura-Lyne entra dans le commissariat et se rendit jusqu’au bureau du commissaire. Dès qu’il la vit, Alexis se leva de son fauteuil et alla à la rencontre de Laura-Lyne. Il lui tendit sa main. — Bonjour, Laura-Lyne. Je suis heureux que vous soyez venue. —Allons droit au but, commissaire, j’ai des choses à faire ! Que voulez-vous me montrer ? Le commissaire Renault sourit. Il appréciait le caractère impulsif de la jeune femme. —Suivez-moi, Laura-Lyne ! Alexis Renault sortit du bureau, suivi de la jeune femme. Il l’emmena au sous-sol. Non pas là où se trouvaient les prisons construites à l’intention des êtres surnaturels, mais dans une autre pièce plus petite, aux murs blancs, sans fenêtres. Des tables en inox étaient disposées à la verticale contre les murs. Sur deux d’entre elles se trouvait un corps allongé, dissimulé sous un drap blanc. —Vous avez votre propre morgue maintenant ? s’étonna Loly. —Nous entreposons ici les cadavres d’êtres surnaturels qui ont une mort suspecte. Les hôpitaux ne pouvaient plus les garder dans leur morgue. (Alexis stoppa devant une table et souleva le drap blanc) Voici un corps… velu et non identifiable. Laura-Lyne regarda le corps sur la table. Celui-ci pourrait ressembler à un loup-garou, mais cela n’en était pas un, car le loup-garou aurait repris sa forme humaine à sa mort. Elle se pencha sur le corps et posa sa main sous la tête de la créature surnaturelle. —Puis-je ? demanda-t-elle au commissaire. —Faites ce que vous avez à faire, répondit le commissaire en haussant les épaules. Alexis s’éloigna de la table où reposait le corps inerte et restait tout ouïe à ce que lui disait Laura-Lyne. La jeune femme tourna la tête de l’inconnu de gauche à droite et contemplait sa face. —Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas un loup-garou. Il n’en a pas l’apparence, à part les poils. —Il aurait pu être interrompu dans sa transformation à sa mort, souffla le commissaire. —Non ! affirma Loly. Une transformation est définitive à la mort du loup-garou. L’être humain reprend le dessus ! Celui-ci a des poils et en a toujours eu. Il est à moitié homme et à moitié être surnaturel. Il ressemble plutôt à un gros gorille. Mais ses mains sont plus grosses et ses pieds ressemblent à ceux des humains. Ainsi que son nez. (Elle ouvrit la bouche de la bête) Sa dentition est celle d’un humain, ses sourcils sont visibles et ses lèvres sont charnues sous ses poils. Je dirais… et je ne vois qu’un seul être qui ressemble à celui-ci… c’est un Bigfoot ! Le commissaire haussa les sourcils. —Un Bigfoot ? s’étonna-t-il. Laura-Lyne regarda le commissaire en souriant. —Eh oui, commissaire, il n’y a pas que des vampires et des loups-garous dans ce monde ! J’en sais quelque chose ! —Je n’en doute pas, Laura-Lyne. Mais franchement, qu’est-ce qu’un Bigfoot viendrait faire dans une ville ? Normalement, ces êtres se cachent et restent à l’écart des villes, n’est-ce pas ? —Oui, commissaire. Et normalement, c’est très rare d’en voir un, souffla Loly en repositionnant le drap sur le corps. Le commissaire se tourna vers l’autre table et regarda le drap blanc. —Alors nous voilà avec deux Bigfoots morts sur les bras, Laura-Lyne. La jeune femme se pinça les lèvres. —Ouais ! bien… savez-vous de quelle manière ils sont morts ? —À vrai dire, Laura-Lyne, leurs organes vitaux ont été prélevés. Ou devrais-je dire arrachés. Tel que le cœur, le foie, les reins. —Pourquoi quelqu’un voudrait-il les organes d’un Bigfoot ? Je n’en vois pas l’intérêt ! En fait, s’ils sont en ville, c’est qu’on les y amène. Je vais enquêter de mon côté. Si vous voulez me joindre, vous m’appellerez sur mon portable, je serai absente quelques jours. Le commissaire eut l’air surpris. —Vous partez ? —Je pars en Transylvanie pour affaire. —Seule ? s’inquiéta le commissaire. Loly sourit. —Ne vous inquiétez pas, commissaire, le maître de la ville m’accompagne. Nous allons rendre visite à son père. —Dracula ? s’étonna Alexis. —Oui, commissaire. Il pourrait peut-être me venir en aide. Je souhaite seulement qu’il puisse réveiller mes enfants. Le commissaire soupira. —Oh, je vois. Si vous voulez, Maeva peut vous accompagner, Laura-Lyne. Une sorcière serait très utile. —Je n’en doute pas, commissaire, mais ça ira. Ma mère m’accompagnera. Je vous demanderai juste de surveiller ma maison pendant mon absence. Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à Cerbère. —Bien sûr, Laura-Lyne. J’enverrai une patrouille jour et nuit ! — Merci, commissaire. Loly serra la main d’Alexis Renault et se dirigea vers la porte. —Ne m’accompagnez pas, commissaire, je connais la sortie ! La jeune femme sortie de la pièce. Le commissaire Renault resta seul avec les deux Bigfoots morts. ••• Le téléphone portable de Laura-Lyne sonna dans la soirée. Elle attendit un moment avant de répondre. Elle savait qui était au bout du fil. —Allo ? —Bonsoir, mon enfant, prépare-toi ! Nous partons dans deux heures. —Est-ce que Gwen vient avec nous ? —Je ne l’ai pas oublié. Oui. Nous aurons sûrement besoin d’elle. Loly fronça les sourcils. —Et de qui d’autre avez-vous besoin ? Ludovic rit. —Ça, tu le verras bien lorsque tu me rejoindras à l’aéroport. —L’aéroport ? —Oui, mon enfant. Croyais-tu que nous allions en Transylvanie en marchant ? —Hein, très drôle Ludovic ! Vous avez réservé un avion ? —Je n’ai pas besoin de réserver, mon enfant, j’ai mon jet privé. —Oh ! Je vois. Bien. À quel aéroport dois-je me rendre ? —Roissy. Dans deux heures ! —OK ! Loly raccrocha. Elle soupira. Bon, elle devait préparer sa valise. Elle devait prendre des affaires assez chaudes, car la température en Transylvanie est plus froide qu’ici. Et le château de Dracula ne doit pas être très...