Buch, Französisch, Band 89, 567 Seiten, Format (B × H): 163 mm x 239 mm, Gewicht: 930 g
Buch, Französisch, Band 89, 567 Seiten, Format (B × H): 163 mm x 239 mm, Gewicht: 930 g
Reihe: Bibliotheque Philosophique de
ISBN: 978-90-429-2982-1
Verlag: PEETERS PUB
En se mettant passionnément à son écoute, Heidegger nous a permis
d’entendre la métaphysique d’une manière inouïe. Par un juste retour des
choses, dans un geste inédit, il s’agira ici de mieux entendre Heidegger
en se mettant patiemment à l’écoute d’un métaphysicien précis: Descartes,
ou plutôt à l’écoute de ce qu’il nous en dit. Car loin d’être
anecdotiques, les significations que la pensée de Descartes a – la
première faisant d’elle une onto-théologie de la causa, la seconde une
onto-théologie de la cogitatio – et prend dans l’œuvre de Heidegger – la
première étant de la provoquer, la deuxième de l’aiguiller, la troisième
de l’instruire – révèlent fidèlement les orientations de celui-ci, en et
hors métaphysique. Comme il sied en herméneutique, il sera donc question
de sens, celui que l’on prend n’étant pas moins indifférent à celui que
l’on donne que celui que l’on donne n’est innocent de celui que l’on prend.
En se mettant passionnément à son écoute, Heidegger nous a permis
d’entendre la métaphysique d’une manière inouïe. Par un juste retour des
choses, dans un geste inédit, il s’agira ici de mieux entendre Heidegger
en se mettant patiemment à l’écoute d’un métaphysicien précis: Descartes,
ou plutôt à l’écoute de ce qu’il nous en dit. Car loin d’être
anecdotiques, les significations que la pensée de Descartes a – la
première faisant d’elle une onto-théologie de la causa,
la seconde une onto-théologie de la cogitatio – et prend
dans l’œuvre de Heidegger – la première étant de la provoquer,
la deuxième de l’aiguiller, la troisième de l’instruire
– révèlent fidèlement les orientations de celui-ci, en et hors
métaphysique. Comme il sied en herméneutique, il sera donc question de
sens, celui que l’on prend n’étant pas moins indifférent à celui que l’on
donne que celui que l’on donne n’est innocent de celui que l’on prend.